Nissan NV200, la petite ouvrière

Voici la nouvelle petite ouvrière de Nissan : la NV200. Une fourgonnette destinée à établir la marque dans un créneau en devenir, dont l’existence se justifie à chaque hausse du prix du litre d’essence.

 

Ce que c’est…

 

La Nissan NV200 s’ajoute aux autres modèles NV, les NV2500 et NV3500 qui sont d’un plus gros gabarit. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les centaines pour la petite, les milliers pour les grosses. Le plus petit chiffre de son vocable évoque donc un plus faible gabarit, de même qu’une consommation qui va de pair.

 

Car c’est là une de ses principales qualités : le rendement énergétique de son moteur. La NV200 est animée par un 4-cylindres de 2,0 litres qui produit 140 ch. et 147 lb.-pi. de couple. Cette variante du moteur qui a servi à l’ancienne génération de Nissan Sentra entraîne les roues avant par le biais d’une boîte de vitesses automatique à variation continue Xtronic. Il consomme 8,7 L/100 km en ville et 7,1 L/100 km sur autoroute, affirme son fabricant.

 

Mais encore…

 

Avec la NV200, Nissan vise une clientèle en quête d’un petit véhicule de livraison urbain. Un véhicule qui passera le plus clair de son temps en ville; un environnement où ses dimensions réduites et son faible rayon de braquage (11,2 mètres) seront régulièrement mis à contribution.

 

Lorsqu’on la compare, par exemple, à la fourgonnette Ram Cargo Van (ou C/V) de Chrysler (un modèle qui ne change pas en 2013), la NV200 est plus courte (4 733 mm contre 5 151) et plus haute (1 872 mm mètre contre 1 752), et sa charge utile atteint 679 kg (contre 818).

 

Son aire de chargement a la plus faible hauteur de seuil (536 mm contre 665) et la hauteur de chargement maximal la plus importante (1 345 mm contre 1 224).

 

Il est d’ailleurs possible de charger des palettes de 40 × 48 po. entre les passages de roues de son aire de chargement. Une aire à laquelle on accède par l’une ou l’autre des deux portes latérales coulissantes (de série), ou par les portes battantes asymétriques (60/40) à l’arrière, dont l’angle d’ouverture atteint 180 degrés.

 

Fait à noter, la NV200 qui sera vendue en Amérique du Nord est plus longue de 200 mm que celles qui sont déjà vendues en Asie et en Europe.

 

Quand, contre qui et pour combien ?

 

La Nissan NV200 sera en vente à partir du mois de mars chez les 44 concessionnaires de véhicules commerciaux Nissan du Canada.

 

Et quels seront les prix des deux versions qui figurent au catalogue, les S et SV ? Ça, il faudra attendre le mois de février pour le savoir. Nos voisins étasuniens se réservent le privilège d’annoncer les premiers les prix de cette nouvelle venue. Cela surviendra lors du dévoilement de ce véhicule au Salon de l’auto de Chicago, qui ouvre ses portes le 7 février. L’annonce des prix canadiens coïncidera sans doute avec le Salon de l’auto de Toronto qui, lui, débute une semaine plus tard.

 

D’ici là, il est plausible de penser que les prix de cette camionnette seront alignés sur ceux des deux autres fourgonnettes rivales vendues au Canada actuellement : la Ford Transit Connect, la plus populaire (5 139 ventes en 2012; prix de base de 25 599 $) et dont une nouvelle version redessinée et plus longue arrive en 2013, et la Ram CargoVan (2 159 ventes en 2012; prix de base de 29 845 $), qui est une version commerciale de la Dodge Grand Caravan.

 

 

La NV200 va permettre à Nissan de poursuivre ses efforts d’implantation dans le secteur très lucratif des véhicules commerciaux. Un marché où elle est la seule marque nipponne présente pour l’instant. Qui sait, peut-être verrons-nous bientôt autre chose que seulement des fourgonnettes Nissan. Et pourquoi pas aussi des versions taxi de la NV200 ? Ces mêmes véhicules qui ont été choisis pour remplacer les sempiternelles Ford Crown Victoria Yellow Cab à New York.

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